Une fois les techniques de base acquises, les choses se sont corsées durant notre formation ! Nous avons attaqué le mariage et le deuil. Deux événements marquants dans une vie, riches en émotions, l’un où l’on célèbre l’amour, l’autre où l’on rend un dernier hommage à l’être aimé.

Je vous propose aujourd’hui de parler deuil… et ne fuyez pas, ça ne sera pas morbide, au contraire, car notre prof nous a fait faire du « deuil gai » (si, si, c’est possible !)

Lorsqu’il est question de deuil, il s’agit surtout de fleurir le cercueil et la tombe. Plusieurs options sont possibles :

• La gerbe

La gerbe est une composition conique, assez imposante. Elle peut être « portée main », ou bien « piquée ». Dans le premier cas les fleurs sont libres, dans le second elles sont piquées dans de la mousse, ce qui leur permet de durer un peu plus longtemps.

• Le dessus de cercueil

Pour cet élément, le but est de réaliser un losange très allongé puisqu’il recouvre le cercueil du défunt. Ici notre formatrice nous a vraiment fait plaisir en nous proposant des fleurs exotiques !
Strelitzia (ou oiseaux de paradis), heliconia, asclepia, anthurium, boulestrier,papyrus,  etc.

• Le devant de tombe

A partir des mêmes végétaux utilisés précédemment, nous devions faire un végétatif parallèle. Bon, quelques unes de mes feuilles étaient quelque peu à l’oblique, au lieu d’être parfaitement horizontales … je ne sais pas si ça vous parle, mais une chose est sûre, ça n’a pas échappé à l’œil de lynx de ma formatrice ! On ne rigole pas avec les règles d’art floral ! 

D’autres éléments sont proposés, comme par exemple le coussin mortuaire. Mais je ne m’attarderai pas plus sur ce sujet et je vous propose de poursuivre avec le mariage dans le prochain article !